Pendant des années, j’ai vécu avec des étiquettes collées sur moi : « trop cash », « pas besoin de s’inquiéter, elle va gérer », « elle est dure »...
J’avais l’image de quelqu’un de très solide, celle qu’on croit capable d’encaisser sans faillir.
Alors j’ai tenu ce rôle, j’ai fait semblant… jusqu’à l’apnée : burn-out, dépression, perte de sens.
En surface, je donnais le change, mais à l’intérieur, c’était fissuré, fragile.
En 2020, un décès brutal a été la claque.
Le réveil. La prise de conscience que je pouvais tout perdre, sans jamais avoir vraiment vécu alignée.
Mais le pilote automatique m’a vite rattrapée.
Un an plus tard, j’étais retombée dans mes vieilles mécaniques.
Et fin 2022, le troisième burn-out. Cette fois, c’était clair : pas de retour en arrière possible.
Ce n’était plus une question de confort.
C’était une question de survie.
Depuis toujours, je perçois ce que les autres taisent.
Petite déjà, je voulais comprendre l’humain, au point de rêver de devenir psy.
Alors quand tout s’est effondré, je n’ai pas cherché une nouvelle voie : j’ai relié toutes mes pièces : mon vécu, mes intuitions, mes expériences et les enseignements de mes différentes formations : neurosciences, psychosomatique, psycho généalogie, coaching neuro-identitaire…
J’ai tissé tout cela pour créer une approche vivante, personnelle, que je continue encore à nourrir chaque jour.
Puis un jour, j’ai poussé la porte d’une box de CrossFit. La sueur. Le silence mental. Le collectif.
Tout s’est aligné, j’ai retrouvé l’intensité, la résilience, le dépassement… et j’ai compris que ma place était là : dans la tête des athlètes et des coachs, là où ça ne se voit pas à l’œil nu.
C’est ainsi qu’est née MaTiaki et la méthode AVA (Analyse – Valorisation – Activation).
Une approche humaine, puissante et concrète, sans recettes miracles.
Car j’ai compris une chose : le plus grand frein d’un athlète ou d’un coach n’est pas son corps, mais ce qu’il croit de lui.
Aujourd’hui, ma mission est claire : accompagner et former ceux qui veulent performer autrement – sans masque, sans suradaptation, sans s’autodétruire.
Parce que je refuse de vivre dans un monde où les plus solides s’effondrent en silence.
Et parce que je crois profondément que
Ce que tu crois impossible est déjà en toi !
Marie-Anne