Compétition & pression : pourquoi ça te bouscule autant (et c’est OK)

Salut la team, aujourd’hui on parle compétition… et cerveau qui s’emballe 

Tu t’es déjà retrouvé·e à trembler rien qu’à l’idée d’une compétition, même interne ?
Mains moites, cœur qui cogne, pensées qui tournent en boucle...
Bienvenue dans un grand classique !

Parce qu’en réalité, la compétition remue bien plus que nos muscles.
Elle vient toucher des zones sensibles : peur du regard des autres, crainte d’échouer, pression de devoir prouver quelque chose…

 

Voici 5 raisons pour lesquelles la compétition te bouscule (et c’est normal) 👇

 

1. Ce n’est pas la compète qui fait peur, c’est ce qu’elle réveille en toi

Une compétition, ce n’est pas juste un WOD avec un chrono. C’est un révélateur.
Elle met en lumière des peurs intimes : être jugé·e, échouer en public, ne pas être “au niveau”.

 

👉 C’est ce qu’on appelle l’activation émotionnelle : la situation agit comme un miroir.
Elle fait remonter des croyances profondes (“je dois être parfait·e”, “je n’ai pas le droit d’échouer”) que tu ne ressens peut-être pas au quotidien… mais qui explosent en contexte compétitif.

Les reconnaître, c’est déjà commencer à les désamorcer.

 

2. Le stress, c’est ton système nerveux qui fait son job !

Tu transpires, ton cœur s’emballe, tu perds tes moyens…
C’est une réaction biologique normale. Ton cerveau interprète la compétition comme une menace potentielle, et enclenche le mode “fight or flight”.

 

👉 L’idée n’est pas d’éteindre le stress (impossible), mais de le réguler.
Le comprendre permet de ne plus le subir.
Quand tu sais ce qui se joue dans ton corps, tu reprends du pouvoir.

 

3. Ton mental veut tout contrôler, mais la compétition est imprévisible

Tu peux connaître ton WOD, t’échauffer comme d’habitude… mais il y aura toujours une part d’inconnu : le public, le bruit, les autres, toi-même ce jour-là.
Et ça, ton cerveau n’aime pas !

👉 Travailler sur la tolérance à l’incertitude : c'est apprendre à être prêt·e, même sans tout maîtriser.
Développer une stabilité intérieure qui ne dépend pas des conditions extérieures. C’est ce qu’on appelle l’ancrage interne.

 

4. Tu as confondu “je performe” avec “je vaux quelque chose”

 

C’est le piège le plus courant : tu fais de ta performance un test de ta valeur personnelle.
Si tu gagnes, tu “mérites” ton appartenance. Si tu perds, tu “n’as pas ta place”.

 

👉 Ce lien est toxique… et courant. 
Tu as une valeur indépendante de ta perf.
Et c’est en intégrant ça que tu libères de la vraie puissance dans l’action — celle qui ne dépend plus de prouver.

 

5. Tu oublies que t’as le droit de vibrer, pas juste de prouver

 

La compétition, ça peut être un jeu, une fête, un moment de connexion à toi et à ta team.
Mais si tu la vis comme un tribunal, tu passes à côté de tout ça.

👉 La reconnexion au plaisir.
À ce que la compétition vient nourrir de vivant en toi : l’intensité, la présence, l’émotion, l’accomplissement.
C’est ce switch — du devoir vers le désir — qui change toute l’expérience !

 

Si tu te reconnais là-dedans, sache que ce que tu ressens est légitime, et retiens : c’est transformable !!!

 

Tu veux en parler ? Je suis là pour ça. 

Marie-Anne
Shift your Mindset