
Salut la team, aujourd’hui on parle d’un sujet qu’on évite… mais qui nous rattrape tous
Tu t’entraînes dur. Tu veux progresser, performer, prouver que t’es solide.
Mais au fond, t’as le corps qui fatigue, la récup qui devient bancale, l’envie qui s’épuise.
Et malgré tout… tu continues.
Parce qu’on t’a appris que “plus tu bosses, plus tu gagnes”.
Mais à force de pousser, tu franchis une ligne invisible : celle du surentraînement.
Et le plus sournois ? C’est que ça ne se voit pas tout de suite.
C’est lent, insidieux, et souvent… déguisé en discipline.
Voici 5 signes qui montrent que t’as peut-être basculé – et ce que la préparation mentale peut t’apporter pour revenir à un vrai équilibre 👇
💣 1. Tu crois que plus = mieux
Tu multiplies les séances. WODs, skills, running, mobilité, tout y passe.
Et tu te dis que c’est ça, la clé : ne jamais lâcher. Tu en fais plus pour aller plus vite.
Mais au fond, tu as oublié un truc fondamental : le corps progresse quand il récupère.
Pas quand il encaisse sans relâche.
👉 La charge mentale d’entraînement : ce n’est pas juste la durée ou l’intensité de ta séance.
C’est l’ensemble de ce que ton cerveau gère. Si tu vis à 110 % H24, le système craque.
Et non, ça ne veut pas dire que t’es “faible”. Ça veut dire que t’es humain·e.
💣 2. Tu refuses d’écouter ton corps
Fatigue qui s’accumule, sommeil léger en fractionné... blessures à répétition, moral en dents de scie.
Mais tu ne ralentis pas, parce que dans ta tête, “s’arrêter, c’est reculer”.
Alors tu continues, parce que tu’as peur de rater un progrès, de perdre ton niveau, de décevoir.
👉 Ce mécanisme, on l’appelle la fuite vers l’avant.
Tu sens que quelque chose ne va pas, mais tu t’accroches, tu compenses.
Ce qu’on travaille alors, c’est la capacité à écouter sans interpréter ça comme une faiblesse.
À retrouver du discernement dans ton effort. Et à savoir que t’arrêter, parfois, c’est avancer autrement.
💣 3. Tu t’entraînes pour fuir, pas pour construire
Tu as peut-être commencé à t’entraîner pour te sentir mieux, pour te challenger.
Mais petit à petit, c’est devenu une soupape : dès que ça ne va pas dans ta vie, tu charges plus, tu tapes plus fort, tu t’uses plus vite.
Et le pire, c’est que ça fonctionne… jusqu’à ce que ton corps dise “stop”.
👉 Ici, on touche à un point clé : l’intention derrière l’action.
Est-ce que tu t’entraînes pour nourrir ton équilibre ? Ou pour l’oublier ?
Remettre du sens dans ton effort, c’est la base pour retrouver un entraînement qui te construit vraiment.
💣 4. Tu ne sais plus faire “moins”
Repos = culpabilité & Détente = anxiété.
Tu te sens “à la ramasse” quand t’as pas coché ta séance.
Et ça ne s’arrête pas là.
Tu manges un peu plus ? Tu culpabilises.
Tu dévies de ton plan alimentaire ? Tu compenses au training.
👉 C’est un schéma très courant : plus je perds le contrôle quelque part, plus je le reprends ailleurs — souvent sur mon corps.
Tu peux bosser ce lien entre : perfectionnisme, exigence de soi, et image corporelle.
Parce que se reposer, bien manger, être souple, ce n’est pas trahir ton objectif.
C’est ce qui te permet de durer sans te détruire.
💣 5. Tu confonds discipline et rigidité
Tu as appris à être régulier·e, carré·e, rigoureux·se.
Mais parfois, tu as juste construit une prison mentale : pas de place pour l’imprévu, la fatigue, l’adaptation.
Et si un jour tu fais “moins”, tu as l’impression de tout foutre en l’air.
👉 On appelle ça le manque de flexibilité psychologique.
La vraie discipline, c’est pas de tout faire à la lettre, c’est de savoir s’écouter, s’ajuster, sans perdre son cap.
C’est cette souplesse-là qui permet de performer… sur le long terme.
Si tu t’es reconnu·e dans un de ces points, sache que t’es pas “trop faible” ou “pas assez solide”.
Tu as juste dépassé une limite que t’as jamais appris à repérer.
Et maintenant que tu la vois, tu peux faire un autre choix.
Le surentraînement, ce n’est pas un passage obligé.
C’est un signal d’alarme. Et une opportunité de transformation.
Tu veux en parler ? Je suis là pour ça.