
Salut la team, aujourd’hui on parle d’un moment que tu redoutes… mais que tu peux apprendre à traverser : la montée de cardio qui déclenche la panique.
Tu connais ce scénario :
Tu t’élances. Tu donnes.
Et soudain… ça monte trop vite.
💥 Ton cœur s’emballe
💥 Ton souffle devient chaotique
💥 Ta tête panique : “Je vais exploser”, “Je n’y arriverai pas”, “Faut que j’arrête”
Mais voilà :
Ce n’est pas ton corps qui lâche.
C’est ton cerveau qui tire l’alarme trop tôt.
Et ce réflexe, il est entraînable. Corrigeable. Reprogrammable.
Voici 5 raisons pour lesquelles tu paniques quand ton cardio monte — et ce qu’il faut vraiment comprendre 👇
1. Tu ne reconnais pas la différence entre danger… et effort intense
Ton système nerveux archaïque ne sait pas faire la distinction : un effort très fort, pour lui, ressemble à un signal de survie.
👉 Il déclenche un stress total. Il veut te protéger.
Mais dans un 400 m à bloc ou un AMRAP qui pique, tu n’es pas en danger. Tu es juste en train de te dépasser.
Ce qu’il te faut ? Apprendre à voir clair à ce moment-là, au lieu de croire l’alerte.
2. Tu crois que l’intensité = perte de contrôle
Le souffle court, la vision floue, les jambes qui brûlent… tu vis ça comme un basculement vers l’échec.
👉 En réalité, tu es simplement dans la zone d’adaptation.
Celle où le corps bosse fort.
Mais où tu es encore totalement capable de tenir — si tu restes présent·e.
Le vrai danger, c’est la peur du chaos, pas le chaos lui-même.
3. Tu luttes contre la sensation… au lieu de l’accepter
Quand ça monte, ton réflexe c’est : “vite, que ça s’arrête.”
Mais plus tu résistes, plus tu t’épuises.
👉 La solution, ce n’est pas d’éviter. C’est d’apprendre à coexister avec l’intensité.
À respirer dedans, à rester lucide sans vouloir tout contrôler.
C’est cette tolérance qui transforme ton seuil de panique en un point de passage.
4. Tu vis peut-être un écho d’un ancien dérèglement
Et si cette panique, ce n’était pas l’effort du jour… mais quelque chose que tu avais déjà vécu ?
Un moment où tu as perdu le contrôle.
Où tu t’es senti·e dépassé·e.
Ton cerveau s’en souvient. Et aujourd’hui, il relie un effort intense à ce souvenir.
👉 Résultat : ton cerveau tire l’alarme trop tôt.
Pas parce que tu es faible. Mais parce qu’il veut t’éviter ça… même si ça ne se passe plus.
En prendre conscience, c’est déjà commencer à rééduquer ton seuil de sécurité.
5. Tu peux apprendre à ralentir de l’intérieur
Imagine : tu es dans le dur. Tu sens que ça monte.
Et au lieu de paniquer…
Tu retrouves une zone stable dans ton esprit, tu restes connecté·e.
Ton corps continue. Mais toi, tu ne fuis plus. Tu traverses.
Et c’est là que tu deviens puissant·e.
Pas parce que l’effort devient facile.
Mais parce que tu redeviens pilote de ce qui se passe.
En résumé : ce n’est pas ton cardio qui t’arrête. C’est ce que tu crois qu’il signifie.
Tu veux aller plus loin dans l’intensité ?
Tu veux apprendre à rester là, au lieu de décrocher ?
Tu veux que ton corps monte… mais que ta tête reste claire ?
Tu veux en parler ? Je suis là pour ça.